Le corrolaire du théorème des valeurs intermédiaires (théorème de la bijection)
Quand doit-on l’utiliser ?
Lorsque la question ressemble à
Montrer que l’équation f(x)=k a une unique solution dans l’intervalle [a;b]
Quels sont les conditions pour l’appliquer ?
Ce sont les mêmes conditions que pour le théorème des valeurs intermédiaires, auxquelles on ajoute :
- la fonction f doit être strictement monotone (croissante ou décroissante) sur l’intervalle [a;b]
Exemple
Soit f la fonction définie sur [−3;+∞[ par f(x)=ln(2x+6+e−2).
Montrer que l’équation f(x)=1 admet une unique solution dans l’intervalle [−3;+∞[.
Solution rédigée
On admettra que la fonction f est strictement croissante sur [−3;+∞[. En général, l’étude du sens de variations est fait dans une question précédente.
- La fonction f est continue sur l’intervalle [−3;+∞[, car c’est la composée de deux fonctions continues.
- De plus, elle est strictement croissante sur [−3;+∞[.
- f(−3)=1 et x→+∞limf(x)=+∞ donc 1∈[1;+∞[.
Donc, d’après le théorème de la bijection, l’équation f(x)=1 admet une unique solution dans l’intervalle [−3;+∞[.
Interprétation graphique